La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes est célébrée chaque année le 25 novembre. Elle a été proclamée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1999 pour sensibiliser le public et encourager les actions contre les violences subies par les femmes et les filles dans le monde entier.
I. Objectifs de cette journée :
Les violences faites aux femmes constituent une problématique majeure à l'échelle mondiale.
En France, en 2023, 93 femmes ont été victimes de féminicides, et 319 ont subi des tentatives de féminicide par leur conjoint ou ex-conjoint . De plus, environ 321 000 femmes âgées de 18 à 74 ans sont victimes chaque année de violences physiques, sexuelles et/ou psychologiques de la part de leur partenaire .
En Europe, en 2018, 348 000 violences sexuelles ont été enregistrées, dont un tiers de viols, avec près de 9 victimes sur 10 étant des femmes .
À l'échelle mondiale, l'OMS estime qu'environ 30 % des femmes ont subi des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie . Ces chiffres soulignent l'urgence de renforcer les mesures de prévention et de protection des femmes contre toutes formes de violences.
Cette journée à 3 objectifs principaux:
1. Sensibilisation : Informer et mobiliser les citoyens, les gouvernements, et les organisations pour reconnaître l'ampleur et les impacts des violences faites aux femmes.
2. Prévention : Promouvoir des actions éducatives, des campagnes et des politiques pour prévenir ces violences.
3. Soutien aux victimes : Renforcer les dispositifs d'aide, de protection et d'accès à la justice pour les femmes victimes de violences.
II. Pourquoi le 25 novembre ?
Cette date a été choisie en hommage aux sœurs Mirabal, trois militantes dominicaines qui ont été brutalement assassinées en 1960 sous la dictature de Rafael Trujillo. Leur engagement et leur tragique destin symbolisent la lutte contre l'oppression et la violence.
III. Types de violences mises en lumière :
Il existe bien des violences commises à l'encontre des femmes: elles peuvent être physiques, psychologiques, sexuelles économiques, sociales, institutionnelles et symboliques. Parmi les plus fréquentes, on retrouve les :
Violences conjugales
Agressions sexuelles et viols
Harcèlement (au travail, dans les lieux publics, en ligne, etc.)
Mutilations génitales féminines
Mariages forcés et précoces
Féminicides
IV. Actions durant cette journée :
Plusieurs actions sont menées durant cette journée fin de répondre aux objectifs cités précédemment. Le splus répandues sont les:
Manifestations et marches pour les droits des femmes.
Campagnes de sensibilisation sur les réseaux sociaux (#StopViolence, #25novembre).
Conférences et débats.
Ateliers de justice restaurative ou de reconstruction post violences.
Éclairage de monuments en orange, couleur symbolisant un avenir sans violence pour les femmes.
C'est une journée importante pour rappeler que les violences faites aux femmes ne sont pas des fatalités et qu'il est essentiel de continuer à agir pour les éradiquer. Et il est bien dommage à mon sens qu'elle soit nécessaire, les violences et encore moins celles genrées étant simplement inacceptables quelles que soient les justifications de leurs auteurs.
En l'honneur de cette journée, je choisis pour ma part d'intervenir pour diverses associations dans le cadre d'émissions sur les violences faites aux femmes et comment se reconstruire avec l'association KENZA (samedi 23 novembre de 12h à 14h via l'Instagram de l'association), une conférence avec la mairie du 6ème sur la soumission chimique (le samedi 30 novembre à 17h à la mairie du 6ème), de proposer une série d'articles sur mon site internet et de participer à divers événements autour de cette thématique en soutien à toutes ces femmes et à leurs porte-paroles.